L’adage dit que l’argent n’aime pas le bruit. Est-ce la raison pour laquelle Bocar Samba Dièye a, pendant longtemps, fait de l’ombre son terrain de prédilection avant que le litige qui l’oppose à la CBAO ne le sorte de sa réserve ? Sinon, du 5 juin 1959, date de ses premiers pas dans le commerce à la survenue de ses déboires avec la banque précitée, sa vie n’a presque été qu’un long fleuve tranquille.
« J’ai un problème avec toutes les banques de Marocains, ils pensent que les personnes au teint noir sont des singes », fustige-t-il, un brin chauvin.
Il rembobinera le film de ce bras de fer, portant sur 7 milliards de F Cfa, avant de faire des révélations sur Abdoul Mbaye.
« Qu’on soit Blanc ou Noir on est tous des descendants de Adam et Ève, malheureusement la couleur de peau empêche certains Noirs de croire en leurs chances. J’ai débuté avec 15 mille francs, à partir du produit de la vente à des amis de deux de mes habits. En1963, j’ai acheté une maison à 400 mille francs que j’ai revendue par la suite à 1 million », raconte-t-il ; non sans revenir sur le procès qu’il a gagné dans les années 80, alors que des Français voulaient lui mettre des bâtons dans les roues.
« Les commerçants ne réussissent pas, car c’est ta propre famille qui te détruit. C’est inadmissible ce qu’on a fait aux vendeurs d’arachide. Les Chinois achetaient tout. Maintenant qu’ils ne sont plus là, il y a des problèmes », regrette-t-il, sur un autre registre.
« J’ai un problème avec toutes les banques de Marocains, ils pensent que les personnes au teint noir sont des singes », fustige-t-il, un brin chauvin.
Il rembobinera le film de ce bras de fer, portant sur 7 milliards de F Cfa, avant de faire des révélations sur Abdoul Mbaye.
« Qu’on soit Blanc ou Noir on est tous des descendants de Adam et Ève, malheureusement la couleur de peau empêche certains Noirs de croire en leurs chances. J’ai débuté avec 15 mille francs, à partir du produit de la vente à des amis de deux de mes habits. En1963, j’ai acheté une maison à 400 mille francs que j’ai revendue par la suite à 1 million », raconte-t-il ; non sans revenir sur le procès qu’il a gagné dans les années 80, alors que des Français voulaient lui mettre des bâtons dans les roues.
« Les commerçants ne réussissent pas, car c’est ta propre famille qui te détruit. C’est inadmissible ce qu’on a fait aux vendeurs d’arachide. Les Chinois achetaient tout. Maintenant qu’ils ne sont plus là, il y a des problèmes », regrette-t-il, sur un autre registre.
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